FACES

〰️

FACES 〰️

Des humains, tous étrangers les uns aux autres, dispersés sur des kilomètres, s'engagent dans une tâche semblable, presque universelle. Chacun, dans son coin de monde sent un lien invisible qui les unit par cette activité partagée.

Dans un vaste marché vietnamien un homme rafistole un t-shit du bout des ses doigts, quand à l'autre coin du monde, un homme porte sur son vélo du pain Baldi à la force de ses bras. Tandis que l'un est minutieux, l'autre aborde la ville avec des gestes précis, universels, chacun travaillant à la force de ses mains dans ce désordre pour gagner de quoi survivre.

Les rituels peuvent varier. Certains portent de longues robes noirs, d'autres des habits colorés, des chapeaux pointus, aux turbans en passant par des habok traditionnels.La chaleur écrasante envahie certains lieux, tandis qu'une douce pluie rafraichie les autres espaces. Ces détails, résonnent avec ceux qui poursuivent des actions similaires, qu'ils soient dans la chaleur d'un souk ou au milieu du desert de Siwa.

Que ce soit un sourire, un coup d’épaule, des doigts enlacés ou un regard soutenu, ces photos témoignent de la complexité humaine du plus jeune au plus vieux age.

Bien qu'ils ne se connaissent pas, ces individus partagent un élan, une ambition, un désir de contribuer à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. La tâche qu'ils exécutent — qu'elle soit créative, contemplative ou pratique — devient un témoignage de l'humanité, une lueur d'espoir que malgré les distances, ils avancent ensemble dans une quête commune.